Dans un contexte ou les impôts, les produits de la vie courante, les objets de loisir, les factures d’eau, de gaz ou d’électricité sont sur-taxées, le domaine automobile est bien impliqué dans cette inflation, dans cette conjoncture économique particulièrement délicate. Et cette fois, c’est la circulation autoroutière qui risque d’en pâtir avec de nouvelles hausses.
En effet, les autoroutes voient de nouveau leur prix augmenter en cette future année 2017. Selon le Journal du Dimanche, le prix sera accru de 0,76% avec cependant des inégalités selon les régions et les sociétés gestionnaires. Par exemple, la plus forte hausse des prix sera sur le réseau ASF (Autoroutes du Sud de la France) : 1,197% de hausse. A l’inverse, la hausse la moins considérable concerne le réseau géré par Cofiroute avec 0,572% de hausse. Le prix augmentera respectivement de 0,582% et 0,896% pour Sanef et SAPN concernant les tronçons gérés par APRR.
A plusieurs reprises, les automobilistes ont subi des hausses de tarifs. Rappelons qu’en février dernier, suite à la décision du gouvernement qui décréta le gel des tarifs autoroutiers pour l’année 2015, Ségolène Royal avait promis que le prix des péages n’augmenterait pas. Il était alors reparti à la hausse 1,12%. Ce gel n’a pas su endiguer cette hausse. Celles-ci sont donc routinières et sont vouées à se poursuivre à l’avenir en dépit des associations de défense du droit de l’automobiliste comme 40 Millions d’automobilistes.
Alors une question doit alors se poser : Pourquoi les prix augmentent encore cette année ? Aujourd’hui, cette hausse permettrait aux sociétés gestionnaires de compenser la hause de la redevance dominiale (par ailleurs payée par les automobilistes. Malheureusement, cela ne s’améliorera pas en allant : il faut compter une hausse constante de 0,4% par an entre 2018 et 2020. Sans compter l’inflation qui risque d’alourdir le bilan comptable.